ACHETER EN LIGNE
Les particuliers peuvent commander en ligne sur
TestDrogue.fr
Certifications : tous nos produits sont Made in France, conformes aux normes internationales et sont certifiés CE/98/79. |
On parle souvent de la dangerosité des drogues et de l’accoutumance qu’elles entraînent, mais on oublie parfois que l’autre source de toxicité des produits stupéfiants réside dans la nature et la proportion des produits de coupe qui les composent. Il n’existe pas de drogues pures sur le marché. La qualité de celles-ci dépend généralement de l’avidité de celui qui la vend. Aucune drogue n’est épargnée par ce phénomène ; même l’herbe de cannabis, réputée être la plus « naturelle » de toutes les drogues, n’échappe pas à cette triste règle, s’avérant parfois même être coupée au verre pilé. Dans la logique du dealer, tout est une question de profit, et c’est la santé du consommateur qui en pâtie. Avec l’explosion de la consommation de cocaïne en France, la question est plus que jamais d’actualité : quels sont les produits de coupe présents dans les drogues, en quelle proportion et que sait-on réellement de la toxicité de ces produits ?
La présence de produits de coupe dans le haschisch est depuis longtemps un secret de polichinelle. En effet, le danger le plus immédiat concernant le cannabis est moins le risque de dépendance qu’il fait courir que sa composition. Il existe depuis longtemps du haschisch (shit) coupé avec différents produits comme le henné, le cirage ou du pneu. Le caractère hautement cancérigène de ces substances est d’ailleurs avéré. La nouveauté, c’est que l’herbe est aujourd’hui également concernée. Depuis 2005, certains dealers ont rajouté des produits dans l'herbe de cannabis pour l’alourdir et ainsi gagner plus d’argent. Verre pilé, billes de verre, sable, maïzena, tels sont les produits de coupe du cannabis qui peuvent endommager les poumons. L’Allemagne a même déclaré avoir dessellé du plomb dans de l’herbe avec en corolaire des intoxications en cascade. Bref, l’imagination des dealers n’a d’égale que leur zèle à maximiser leurs gains.
Le « boom » de la cocaïne en France relance la polémique sur les produits de coupe, car sa texture poudreuse et sont prix élevé (et donc la possibilité pour les revendeurs de gonfler leur marge bénéficiaire) en font la drogue la plus coupée. Une cocaïne achetée dans les rues de métropole n’en contient réellement que 5 à 30%. Une des raisons avancée serait la saturation d’un marché de la cocaïne qui compte de plus en plus de clients, mais dont la production ne saurait croitre indéfiniment ; chaque intermédiaire joue donc sur la dilution pour tirer son épingle de ce jeu sordide. Dans le meilleur des cas, la « coke » est mélangée avec des produits peu nocifs comme du sucre ou du lait en poudre, mais la plupart des cocaïnes saisies sur le territoire français et soumise à analyse montre une tout autre réalité. Selon l’OCRTIS, l’Office Central pour la Répression des Trafics Illicites de Stupéfiants, près de la moitié des cocaïnes saisies en 2007 contenaient 20 à 70% de phénacétine, un analgésique antipyrétique retiré du marché en 1983 après que le son lien avec des cas de néphropathie et de cancer du rein fut authentifié, se présentant sous la forme d’une poudre de cristaux blancs au goût amer, tout comme la cocaïne. Si la vente de phénacétine est interdite en Europe, on peut encore s’en procurer en Chine pour la modique somme de 50€ le kg. Ce produit de coupe peut être hautement toxique et offre un large panel d’effets secondaires : anémie, dépression respiratoire, éruption cutanée, hyperthermie… Même si à ce jour, aucun décès ou intoxication grave n’a été observé, il est impératif pour les consommateurs de cocaïne de faire preuve de vigilance. La phénacétine et la lidocaine sont ainsi largement utilisées par les dealers pour couper leur drogue. Ces deux produits de coupe sont en effet connus pour être encore plus anesthésiant que des cocaïnes bien plus pures. La phénacétine, la lidocaine et dans des cas plus rares, l’athropine sont des produits de coupe nocifs présents dans la grande majorité des cocaïnes en Europe.
En ce qui concerne l’héroïne, le problème de la coupe est à double tranchant car si une dose trop coupée comporte des risques potentiels pour la santé, une produit pas assez « dilué » est à l’inverse très dangereux et peut entraîner une overdose. Les substances de coupe les plus souvent identifiées dans les analyses sont le paracétamol, la cafféine (qui renforce l’effet de l’héroïne fumée en facilitant le passage dans les poumons), le plâtre et parfois même la strychnine ou le GHB (drogue du viol). Début 2009, de l’héroïne coupée au Xanax en circulation en Ile-de-France avait entraîné l’hospitalisation en urgence de 26 personnes.
Enfin, les drogues de synthèse et notamment l’ecstasy sont également coupées et représentent un réel danger pour les consommateurs en raison de leur aspect inodore, de leur teinte et des symboles sensés les différencier. En effet, il est impossible pour un usager de savoir si le comprimé d’ecstasy contient réellement de la MDMA (son principe actif) et s’il ne contient pas d’autres substances pouvant être encore plus dangereuses pour sa santé. De nombreux symboles apposés sur la face de la pilule sont sensés attester de la qualité du produit, mais ne sont en réalité nullement gage de sécurité car contrefaits à foison. Aujourd’hui, en boite de nuit, les dealers vendent les ecstasy par leurs noms (ex : rolex blanc, mercedes bleu…). Cette personnification des comprimés leurre l’usager, qui croit pouvoir avoir confiance dans le produit. Pour prendre la pleine mesure de ce phénomène, vous pouvez visiter le site www.pillsreport.com, qui analyse et répertorie une multitude de comprimés d’ecstasy vendus dans le monde. Le résultat est clair : plus de 80% des ecstasy analysés en Europe en 2009 n’en sont pas. Ils contiennent en revanche nombre de produits dangereux comme de la pipérazine, le MCPP et autres médicaments. Elles peuvent également détenir d’autres drogues comme du LSD, du 2-CB, ou de la kétamine, qui peuvent surprendre le consommateur et dont les interactions avec le principe actif de l’ecstasy peuvent être lourdes de conséquences.
Comme toujours, le maître mot reste donc la vigilance et la lutte sans relâche contre le trafic.
R.N.