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Ce test permet le dépistage salivaire du THC, c'est à dire la substance active du cannabis.
Ce test est un outil qualitatif, de type "NON / OUI", et délivrera donc un résultat "NEGATIF" ou "POSITIF" pour chacune des drogues.
La détection du cannabis n'a jamais été aussi efficace !
Ce test salivaire cible le Δ9-THC, c'est à dire la molécule de cannabis que l'on retrouve spécifiquement dans la bouche. La fumée des cigarettes de cannabis en est saturée. Cette fumée va contaminer la cavité buccale lorsqu'une personne fume un joint, et y laisse des traces pendant plusieurs heures. Ainsi, ce test salivaire détecte notamment les mêmes traces de cannabis que celles recherchées lors des dépistages pratiqués en bord de route par la Police et la Gendarmerie. Il s'agit donc d'une véritable innovation en matière de dépistage salivaire, et non d'un simple test urinaire modifié.
Données techniques
Seuils de détection : 10 ng/ml.
Si l'échantillon de salive analysé concentre un niveau de THC supérieur au seuil indiqué, le test sera positif, sinon le test sera négatif.
Temps de détection du cannabis dans la salive : quel que soit le test utilisé, le THC (principe actif du cannabis) ne peut en aucun cas être détecté plus de 4 à 6 heures dans la salive. Le seuil de détection extrêmement bas du test salivaire NarcoCheck permet d'exploiter pleinement cette fenêtre de temps. Le temps de détection de notre test sera donc de 4 à 6 heures après le dernier joint fumé, quel que soit le niveau de consommation.
Mode d'emploi
1- Placer la languette en bouche et saliver desuus quleques secondes.
2- Le test démarre automatiquement.
3- Lire les résultats après 10 minutes.
Lorsque 2 lignes rouges apparaissent, le test est NÉGATIF.
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Lorsque 1 seule ligne rouge apparaît, le test est POSITIF.
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Questions fréquentes
Quelle est la différence entre le Δ9-THC et le THC-COOH ?
Le Δ9-THC (prononcez "delta 9 THC"), c'est l'apellation scientifique de la molécule de cannabis à l'état brut, c'est à dire le cannabis pur tel qu'on le retrouve dans l'herbe (marijuana) et la résine de cannabis (haschisch).
Le THC-COOH (aussi appelé 11-nor-Δ9-THC-COOH), c'est la molécule de cannabis qui a été transformée par l'organisme (c'est le "métabolite" du cannabis). Le corps humain doit en effet modifier le Δ9-THC afin de pouvoir l'éliminer. Le résultat de cette transformation est le THC-COOH, que l'on retrouve notamment en importante quantité dans les urines.
Pourquoi est-ce important pour évaluer les performances d'un test salivaire ?
Parce que dans la bouche, on retrouve massivement le Δ9-THC. Par contre, on ne retrouve que des quantités infimes de THC-COOH, qui devient quasiment indétectable au bout de quelques dizaines de minutes après avoir fumé un joint.
Pour détecter efficacement le cannabis, un test salivaire doit donc impérativement être calibré pour détecter le Δ9-THC. Or, la plupart des tests salivaires actuels sont des tests urinaires modifiés, et donc détectent le THC-COOH.
Connaître la nature exacte de la molécule dépistée par le test est fontamental !
Un test salivaire peut-il remplacer un test urinaire ?
Non, car ces 2 types de tests ne répondent absolument pas à la même question.
Le test urinaire permet de réaliser un dépistage de fond, qui détecte la consommation de cannabis sur une période de plusieurs jours, voire plusieurs semaines lorsque la consommation est chronique.
Il répond à la question : "La personne testée consomme-t-elle du cannabis ?"
Le test salivaire permet de réaliser un dépistage sur une période de temps très courte. Il est conçu pour savoir si une personne a consommé du cannabis durant les dernières heures, et non pour savoir si cette personne est consommatrice dans l'absolu.
Il répond à la question : "La personne testée a-t-elle consommée du cannabis dans les dernières 4 à 6 heures ?"
C'est pour cette raison que le test salivaire est de plus en plus utilisé par les entreprises cherchant à réduire les risques d'accidents du travail provoqués par la consommation de cannabis. En effet, le but n'est pas de savoir si une personne a consommé un joint la veille au soir, mais si cette personne a fumé sur le lieu de travail ou lors d'une pause, ce qui représente un danger manifeste pour la sécurité du salarié, de ses collègues et du public.